• Notre établissement fait partie du Réseau Mennaisien.

     Il s’inscrit dans une tradition éducative particulière qui n’est pas survivance du passé mais dynamisme pour aujourd’hui. Exercer dans un établissement Mennaisien, quelle que soit sa fonction, c’est appartenir à une communauté éducative qui s’engage au service des jeunes. Chacun le fait avec ce qu’il est, ses convictions, ses talents.

    De Jean-Marie de La Mennais, notre fondateur, nous avons hérité une vision de l’homme, un projet. Aujourd’hui, au plus proche des réalités et des besoins de notre temps, nous continuons ensemble à faire évoluer la démarche pédagogique et éducative mennaisienne.
    Ensemble car, s’il est bien une certitude pour nous, la Tutelle mennaisienne n’est pas d’abord un organigramme ou une liste d’établissements. Ce sont toutes les femmes et tous les hommes qui font vivre au quotidien, qui lui donnent son visage et son âme.


    Jean-Marie de La Mennais
    L’école mennaisienne, c’est un fondateur

    Jean-Marie de la Mennais est né en 1780. Il avait donc 9 ans au début de la Révolution française. Elle l’a fortement marqué. Il a assisté aux excès de la Terreur à Saint-Malo, aux exécutions des prêtres. Sa vocation personnelle est née de ces évènements. Il a été ordonnée en 1804.

    Il aurait pu devenir un de ces prêtres brillants, proches du pouvoir, renommés dans l’intelligensia de l’époque grâce à leur talent d’orateur et d’écrivain. Il en avait les capacités et son milieu social l’y prédisposait.

    Un autre prêtre breton, Gabriel Deshayes (né en 1867) a fait au même moment une démarche similaire. Ces deux hommes de foi et d’action ont décidé d’unir leur énergie et de consacrer leur vie aux jeunes. Gabriel Deshayes a été appelé à une autre mission en 1821 et Jean-Marie de la Mennais a assuré le développement de ce qu’ils avaient commencé ensemble.

    Mais il a été percuté par le spectacle de cette Bretagne appauvrie, déchirée socialement et politiquement, où les plus faibles, spécialement les enfants, étaient abandonnés, sans trop d’espoir. Il a découvert cette misère d’abord jeune professeur à Saint Malo; puis davantage encore en parcourant le diocèse de Saint-Brieuc dont il a assuré la responsabilité de 1815 à 1821.

    Il a très vite compris que travailler à l’unité serait l’œuvre de sa vie : « Rénover la société et bien faire l’homme ». Un moyen s’est imposé à lui : l’école car sans instruction, il n’y a pas de liberté possible. Reprenant les paroles de Leibniz, il répétait : « Tout sort de l’éducation... »
    Son objectif : créer des écoles chrétiennes dans le plus grand nombre de petites communes bretonnes, « Là où les autres ne vont pas ». Et il y est parvenu : plus de 400 de son vivant et beaucoup ensuite. D’abords exclusivement en Bretagne, puis à partir de 1837 aux Antilles, au Sénégal, à Saint Pierre et Miquelon, en Guyane, à Tahiti, ailleurs locales pour répondre au mieux aux besoins spécifiques des populations (enseignant général, technique, agricole ou maritime).

    Pour parvenir a ses fins, il a fondé deux congrégations enseignantes : les Filles de la Providences et les Frères de l’Instruction Chrétienne et une congrégation de Prêtres qui a été dissoute en 1834.

    Jean-Marie de la Mennais est décédé en 1860 à la Maison-Mère de Ploërmel mais son œuvre s’est poursuivie à travers les aléas de l’Histoire. Aujourd’hui les Frères sont dans 26 pays à travers le monde. L’histoire continue, différemment que du temps du fondateur mais animée par le même souffle. Depuis une vingtaine d’années, ce sont des laïcs qui ont décidé de se rapprocher des Frères et des Sœurs, de s’investir à fond pour faire vivre cette tradition éducative.

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